«Je suis différent, et après!?»
Les préjugés jouent un rôle important dans la violence puisqu’ils permettent aux agresseurs de se justifier et ainsi d’éviter une sanction.
Que nous le voulions ou non, et bien que notre société cherche à reconnaître et à accorder les mêmes droits à tout un chacun, il n’en demeure pas moins qu'il persiste en nous, implicitement, une certaine vision hiérarchique des individus qui composent la société.
Est-ce que j’ai des préjugés?
Le préjugé, ou pour être plus précis, le stéréotype c’est :
- Une opinion toute faite qui n’a pas de fondement dans la réalité et se pose comme une généralité; (ex : les garçons sont excellents dans les sports, les filles font la vaisselle).
- Ils s’imposent en réalité comme des normes à respecter sous peine de subir le jugement des autres et de se voir exclu. Donc, pour les agresseurs, être différents peut inciter et justifier l’utilisation de la violence.
- Les moqueries peuvent aussi être reliées à une caractéristique physique : trop gros, trop grand, trop petit, l’habillement, les différences raciales, avoir des difficultés scolaires, pratiquer un sport peu populaire, l’orientation sexuelle, la religion, etc.
En raison des préjugés à l’égard des victimes, ces dernières sont souvent :
- Jugées comme pleurnichardes ou encombrantes;
- Confondues avec l’agresseur si elles se défendent;
- Accusées de jouer à la victime si elles ne se défendent pas;
- Blâmées pour avoir provoqué l’agression.
L’agresseur choisi souvent les gens les plus vulnérables comme victimes, celles devant qui il ressent un sentiment de légitimité en raison de leur différence, car il a plus de chances de gagner.
L’agresseur exploite les différences que les autres perçoivent de la victime.
Rien ne justifie ou n’excuse la violence et personne ne la mérite. Peu importe ce qu’elle est, ce qu’elle dit ou ce qu’elle fait.