Le rôle des témoins

«Si tu es témoin, interviens!»

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Les complices et les témoins jouent un rôle très important, car ils interfèrent :

  • Sur l’agression, en aggravant son impact ou en l’atténuant;
  • Sur les justifications en les acceptant ou en les refusant;
  • Sur la victime, en la blâmant ou en la défendant.

 

 

Il existe trois types de complices ou de témoins :

  • Le complice actif s’associe à l’agresseur intentionnellement et est conscient de l’impact sur la victime. Il renforce l’impact sur l’agression. Dans certains cas, pour éviter d’être punis, les agresseurs s’organisent pour que les agressions soient effectuées par leurs complices.P Interviens
  • Le complice passif, s’associe à l’agresseur, intentionnellement ou non, mais n’est pas conscient de l’impact de l’agression sur la victime.
  • Le témoin voit tout, mais ne veut habituellement pas interférer, par peur ou par indifférence. Il ne se mêle pas ou peu à la situation de violence, parfois fait comme s’il ne voyait rien, ou refuse d’intervenir d’un côté ou de l’autre. Certains témoins ne se confrontent pas avec l’agresseur de peur de devenir leur prochaine victime, ou encore parce qu’ils ne savent pas trop comment intervenir mais ils n’endossent pas ce que l'agresseur fait pour autant.

 

 

Pour éviter qu’un agresseur poursuive l’apprentissage de la violence, il faut non seulement arrêter ses actes, mais aussi lui imposer des conséquences afin qu’il n’associe pas efficacité et violence.

La violence s’entretient par :

  • Le silence de la victime et des témoins;
  • Le sentiment de légitimité de l’agresseur et de ses complices;
  • L’impact sur la victime et les témoins.

 

Je t’entends dire… « Bof, moi «stouler»… ce n’est pas mon fort…» Mais sache que :

La dénonciation : consiste à exercer son devoir de citoyen pour assurer la sécurité de tous. Dénoncer c’est affirmer que je ne suis pas d’accord avec un geste de violence ou d’intimidation. La dénonciation contribue au projet collectif d’une société sans violence.

Délation : consiste à rapporter des informations pour éviter des conséquences ou pour tirer un quelconque avantage individuel.

headache iconQUOI FAIRE? AGIS!

  • A : Analyse la situation
    • cela te permet d’avoir une vue d’ensemble sur ce qui se passe
    • est-ce une situation de conflit, d’intimidation ou de violence?
  • G : Guette le danger 
    • y a-t-il un danger réel pour la victime ou pour moi si j’interviens? Il y a possibilité de faire des scénarios sécuritaires.
  • I : interviens!
    • il est important d’intervenir pour que cesse la violence, de prendre position.
  • S : sécurise les suites
    • essaie de prévoir les réactions de l’agresseur et de ses complices. Il est important de dénoncer le tout à un adulte.

Remplis le formulaire de plainte ou de signalement d’un acte de violence, d’intimidation ou de harcèlement qui se trouve soit dans ton agenda, à la réception ou sur le site web de l’école. Ne t’en fait pas, c’est confidentiel!

 

oopsy iconMais peut-être ne te sens-tu pas assez à l’aise?

Cela peut être compréhensible, mais du moins, ne te joins pas à l’agresseur!

Comment te sentirais-tu si tu étais à la place de la victime?

  • Ne ris pas des moqueries de ceux qui intimident les autres. Garde une attitude neutre ou change de sujet. Ne «like» pas sur Internet des propos intimidants et/ou violents par exemple;
  • Manifeste subtilement ton désaccord si tu te sens capable de le faire ex : éloigne-toi du groupe; signale sur facebook le commentaire par exemple;
  • Va voir la victime et manifeste-lui ton appui : ex : ne les écoute pas…ça va?»

Savais-tu qu’une loi a été adoptée en 2012 afin de prévenir et de combattre l’intimidation et la violence à l’école? Informe-toi au personnel de ton école et/ou consulte ton agenda pour en savoir davantage.